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EXTRAITS DE TEXTES |
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...Jusqu'en 1930, sa palette est austère, le trait aussi. Puis graduellement, jusqu'à l'embrasement final, elle se libère, le rouge irradie. |
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... Comme WALCH le peintre, WALCH le dessinateur répartit sur sa feuille ses noirs, ses gris, ses blancs. Les valeurs une fois acquises, le sujet naît, il vit. Il joue souvent avec la perspective, mais pourtant les personnages sont parfaitement campés dans le paysage. Ils se penchent avec amour sur l'objet et lui rendent la place qu'il méritent. A travers le jeu des blancs et des noirs, tout vit intensément et partout on devine les couleurs absentes.... |
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...La place de Charles WALCH apparaît donc comme fort originale, qui seul ou presque parmi les hommes de son temps s'est fait le chantre du bonheur. |
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... Je conserve le souvenir bien vivant de la première exposition de ce peintre au début de 1938 à la galerie Billiet-Worms. Plus tard, le contact avec Charles WALCH contribua à m'approcher de son oeuvre. Il était un homme extraordinaire. Simple et bon enfant, calme, sans gestes, sans réthorique. Il avait toujours su allier la gentillesse et le sourire aux sentiments les plus graves. Préoccupé essentiellement par l'inquiétude de son travail. Désemparé lorsqu'il était éloigné de son atelier, de sa rue, de sa façon de vivre habituellement. Jamais il ne s'était accordé le moindre arrêt, ni même un ralentissement dans son effort. Pour se reposer, il tailla la pierre et rechercha la lumière dans des formes palpables. ses recherches des dernières années se dirigèrent vers une plus grande liberté d'expression. Ses couleurs avaient atteint l'éclat d'un vitrail. Ses dons de créateur, sa puissance d'expression étaient exceptionnels. Jaime SABARTES (secrétaire de Picasso) Les Lettres Françaises, "Hommage à Charles WALCH", Octobre 1958 |
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...Ses éclatantes symphonies de couleurs et de lignes sont aujourd'hui trop solidement intégrées dans le patrimoine artistique du XXème siècle pour que les expositions présentes et futures de Charles WALCH servent de prétexte à ces révisions dont sont menacées les oeuvres qu'une mode imposa et dont une autre mode détruit le fragile prestige. Rien ne prévaudra contre le charme et le caractère singulier, pictural et plastique, d'images naïves et nouvelles, inimitables, tant que le public qui se dit averti des choses de la peinture, verra dans les jeux chromatiques, non pas un but, mais, par l'accord mystérieux de la technique, du réel et de l'imagination, un moyen de communion entre les hommes. George BESSON (critique d'art et grand collectionneur) Préface de l'exposition de la Maison de la Pensée Française, 1953 |
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Cette féérique imagerie est d'un grand style, et qui se perfectionne sans cesse, se pense, se concerte, trouve et déclare ses raisons. Elle s'élève à la grande composition. |
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